Face à la hausse croissante d’arnaques financières, qui porte notamment sur l’usurpation d’identités, de produits financiers autorisés ou d’intermédiaires, les associations de gestion d’actifs et l’Autorité des Marchés financiers mettent en garde les épargnants et font des rappels sur les précautions à connaître avant d’investir.
Faux numéros d’agrément, faux contrats et faux sites : Arnaques financières
Ils plusieurs associations à s’unir avec l’AMF pour alerter le grand public de l’utilisation frauduleuse de leurs logos ou noms. Il s’agit entre autre de l’Association française de la gestion financière, l’Association nationale des conseillers financiers, l’Association française des sociétés de placement immobilier, la compagnie CIF, France Invest pour le capital-Investissement et la Chambre nationale des conseillers en gestion de patrimoine.
La mécanique de ces anarqueurs est bien huilée. Ils reproduisent sans défaut les sites internets, les contrats de produit d’investissement d’intermédiaire ou encore des logos reconnus sur la place de Paris. À partir de tout cela, ils proposent des placements qui offrent des taux de rendement véritablement attractifs.
Dans le processus, les clients naïfs sont contactés pour être incité à faire des investissements dans de bref délai parce que ce placement est une grande opportunité à profiter très rapidement. Les usurpations d’identité représentent 44 % des frais déclarés et perdus l’année dernière, auprès de la plateforme de l’Autorité des Marchés financiers Epargne Info Service…
La vigilance s’impose dès lors dans les propositions d’investissement
Face à cette situation, tous les acteurs financiers de la place recommandent ainsi aux particuliers de ne jamais oublier à procéder à des vérifications minutieuses, du fait que personne n’est à l’épargne de ces escroqueries. Avant d’effectuer un investissement, surtout sur les placements qui offrent des rendements importants par rapport aux supports classiques, les investisseurs ne doivent pas hésiter à contacter la société dont il s’agit, pour trouver lui-même les coordonnées.
Il faut également qu’ils vérifient les appellations et les logos, sans oublier d’interroger l’association professionnelle dont se revendique le vendeur. Et enfin, toute sorte d’incitation sur internet ou en ligne doit amener aux particuliers à être très méfiant.