Les syndicats ont annoncé vendredi, la suppression de 600 emplois par la Banque de France. Elle avait déjà présenté son plan de fermeture de 14 caisses de trois sur 37, le 20 janvier 2021, ayant entraîné la suppression de 131 emplois sur les 9535 postes que comptait cette Banque de France vers la fin de l’année 2020.
L’intervention de ce plan change la disposition des choses
Le plan intervient alors que la Banque de France est sollicitée de façon inédite en raison de la sévérité de la crise ainsi que la hausse du chômage, d’après la notification de l’intersyndicale composée de la CGT, FO, CF-CGC et le SNA. Outre cet aspect de la chose, elle pense que la BdF doit s’apprêter à faire face en une augmentation distinguée de ses activités à cause de la sévérité de la crise économique.
La déléguée syndicale CGT, Fabienne Rouchy indique qu’il y a de fortes sollicitations en ce qui concerne les dossiers de médiation du crédit… Pour les dossiers de surendettement, la Banque de France n’a pas un pic énorme actuellement, mais la vague est en cours pour l’automne. Une situation qui demande des prévisions pouvant permettre d’avoir un contrôle absolu.
Un temps qui n’est pas approprié à la suppression des emplois
Selon Rouchy, ce n’est pas vraiment le temps approprié pour supprimer les emplois, parce que la Banque de France est fortement sollicitée actuellement. Toujours d’après elle, la suppression de certains postes devrait en réalité être couverte avec des départs en retraite. Ceci permettrait aussi à la direction, d’éviter des départs forcés.
De plus, les syndicats ont des doutes. Avec ce plan, l’institution n’aura plus des capacités nécessaires pour répondre aux besoins de base d’un public qui souffre fortement les effets de la crise en plein fouet. Dans trois semaines, le CSE rendra son avis sur ce plan 2024. Par ailleurs, la Banque de France a également confirmé de donner des détails un plan qui concerne les agents.